L'association

Fondée sur les valeurs de laïcité, de solidarité, d’égalité et de citoyenneté, la Fédération générale des PEP agit depuis plus de cent ans pour le droit et l’accès de tous à l’éducation, à la santé, au travail, à la vie sociale, aux loisirs, à la culture et au sport. Elle fédère aujourd’hui plus d’une centaine d’associations déployées partout sur le territoire. Elle est reconnue d’utilité publique et agréée association complémentaire de l’école, jeunesse, sport et tourisme.

L’engagement en faveur de l’émancipation de tous

Le réseau associatif PEP développe son activité dans une double dynamique, à la fois force collective de propositions auprès des pouvoirs publics et déploiement d’actions de proximité sur tout le territoire national et au plan international. Ces deux axes, qui se nourrissent l’un l’autre, se fondent sur les principes d’émancipation des personnes accompagnées.

Tous les âges de la vie

Les PEP accompagnent chaque année près d’un million et demi d’enfants, adolescents et adultes, touchés par l’exclusion sociale, la maladie, le handicap ou en perte d’autonomie. Elles participent à leur éducation, à leur formation, à leur accès aux droits citoyens et à leur inclusion sociale et professionnelle au plus près de leurs lieux de vie.

Le texte ci-après est issu du document écrit par Christian BRUN à l’occasion du centenaire des PEP : A la suite de la mobilisation générale, dès le 2 août 1914, tous les hommes incorporés et la plupart des réservistes sont sur le pied de guerre et se dirigent vers le front ……dans leur esprit, ce n’était qu’une question de jours, pour venir à bout de la méchante Allemagne Hélas, comme chacun sait, dès les mois d’août, de septembre, ce furent de véritables hécatombes parmi les poilus.  Bon nombre d’entre eux étaient mariés, avaient des enfants et nombre de veuves et d’orphelins alla grandissant.

A la rentrée des classes au mois d’octobre, les enseignants non mobilisés et les enseignantes rencontrent le désarroi des familles, des orphelins. Plusieurs actions se mettent en place pour venir en aide à ces enfants nécessiteux.

 Un certain nombre d’universitaires qui appartenaient à tous les ordres d’enseignement ont jugé que l’École publique avait dans cette tâche commune un rôle particulier remplir et pour lequel elle ne saurait être remplacée.